dimanche 23 août 2015

Chronique d'humour du 23 août 2015


                     Merde in China !                     



Ils s'y voyaient déjà les membres du Comité d'organisation de St Urcize !


AH ! on s'était bien marrés dans l'Aubrac, lorsqu'on avait appris que Pékin était notre principal rival pour les JO d'hiver 2022. C'est pas compliqué on avait quasiment cessé de faire campagne. Jusqu'au point de stopper net l'expédition des bocaux de tripoux destinés au membres électeurs du Comité international olympique.
Vous l'aurez probablement observé à la lecture de ce blog, je suis totalement effondré, abattu, cisaillé, sidéré, stratifié, cimenté,  lyophilisé, congelé, ionisé, cryogénisé, liquéfié, puis... re-surgelé par cette abracadabrantesque décision du CIO. Tous nos espoirs et même pour certains, nos certitudes, on fait pschitt...
Oui, vous trouverez que je fais un peu trop souvent appel aux vocables chiraquiens, mais je voudrais rappeler aux plus incultes -ou seulement distraits- qu'avant d'être anarco-marxo-franciscain (ça marche pareil pour Bergoglio et Hollande) j'ai puisé mon humanisme aussi bien du côté de Jaurés -dans mon quartier- que chez de Gaulle... Vous m'avez compris !
Attention, je ne dis pas que le Grand Charles et le beau Chichi n'ont pas commis d'énormes bourdes, quelques scories, quelques Sarko et, pour le dernier, une désindustrialisation que nous payons désormais beaucoup trop cher. Mais eux au moins, n'auraient pas désigné la Chine pour organiser les JO d'hiver 2022, alors que l'évidence de Saint-Urcize tendait ses bras à leur sagacité.
Certes je ne prétends pas que Thomas Bach est corrompu. On ne se connaît pas assez. Et puis je n'ai pas envie de plonger pour diffamation, là où ma petite formation juridico-journalistique m'en a, jusque-là, épargné (Merci Monsieur Lagardère. J'ai dit Monsieur ! Il ne peut donc s'agir que du père, Jean-Luc...)
Donc, le type, là, Bach, c'est pas du Jean-Sébastien. Pas de prélude, ni de préliminaires. Hop, c'est à sec ! Et si je ne l'aime pas, ce Bach-là, ce n'est pas tellement parce qu'il n'a pas choisi Saint-Urcize (bien que cela mérite !). Non, le type il est sportif (vous voyez le genre !), il est Allemand, il est avocat et s'il le faut il s'est mis quatre zéros au cul, je veux dire qu'il roule peut-être en audi, comme n'importe quel idiot des quartiers nord.
Non, vous riez, mais un sportif ça m'inquiète vu que chez lui, le cerveau est un muscle. Un allemand -je sais vraiment pas pourquoi- ça me file la trouille. Mais un avocat allemand, alors là ce n'est plus un cauchemar. C'est une sourde menace...
Corrompu, je crois pas. Déjà après l'affaire Blatter ça ferait quand même un peu flag. Et puis un avocat corrompu ça se peut................................... pas !
Non, s'il le faut le gonze, il est juste incompétent. Il aurait dû présider le Comité paralympique et il se sera trompé d'étage. Au lieu d'entrer au bureau du rez de chaussée, il aura grimpé les trente étages de la tour d'ivoire du sport business et se sera installé dans le fauteuil sans roulette de M. Samaranch.
Ça me fait penser à une blague de Léopold Ritondale l'ancien maire de Hyères, dont les traits légers d'humour tout en fitness avaient fait le tour des centres de remise en forme de tout le département. Dégoûté que Paris -et donc Hyères pour la voile- aient perdu face à Barcelone pour l'organisation des Jeux de 1992, « Riton » dans les discours suivants, interpellait ainsi l'assistance : « Vous savez ce que répond le président du CIO pour justifier le choix de Barcelone plutôt que de Paris : parce que Samaranch ! »
Ne riaient que ceux qui savaient que Juan Antonio Samaranch était le président du Comité Olympique International et qu'il était natif de Barcelone... Celui-là il était pas corrompu, il avait juste le sens pratique !
Je l'aimais bien Ritondale. Il m'avait un jour « un peu » menacé . Et plus gentiment, traité de petit con. Ce n'était pas très juste, car je faisais dix bons centimètres de plus et qu'en matière de connerie j'avais énormément, impossiblement même, à apprendre de lui. Mais... je l'aimais bien.
Non, corrompu je crois pas. Mais plus noc que la moyenne, sûrement. Parce que
si l'Aubrac ne culmine qu'à 1476 mètres certes, c'est tout de même bien plus haut que Pékin dont les « sommets » flirtent avec les 800 mètres ! Sur ces contre-forts de rien de tout, on nous dit que les pistes seront vertigineuses. Certes, dans les parcs d'attractions du Languedoc aussi, il y a des pentes abyssales. Mais ça n'en fait pas une station de ski pour autant. Attendez, on apprend même qu'il ne neige quasiment jamais sur ces « montagnes ». Oui, mais qu'est-ce qu'on va y foutre alors ?
De quoi ? De la neige artificielle ! Combien ? 100 % ! Vous voulez dire qu'il n'y aura pas un seul flocon de vrai ? Ben non, les sportifs se chargent déjà comme des malades, alors on voit pas pourquoi on chargerait pas les pistes de neige de synthèse.
Bon tout ça, outre la morale du sport dont tout le monde se fout, va encore faire plonger notre économie. Remarquez, de cela aussi on se fiche depuis que nos jeunes ne s'alimentent plus qu'avec des hormones américaines et du caca light...
Vous vous rendez compte tout ce que nous aurions pu écouler comme pulls de laine, de planches de hêtre, d'aligot et de tripoux ? C'est un désastre pour notre industrie de pointe. D'autant que nos tricoteuses, nos bûcherons et nos éleveurs ne faisaient rien fabriquer en Chine.
Là, il vont encore se gaver les « bridés ». Vous me direz que les skis, les fixations, les combinaisons, les pulls, les lunettes seront de marques européennes ou américaines. Et ça change tout. Parce qu'avec Salomon, non seulement c'est fabriqué en Chine, mais c'est vendu dix fois plus cher chez nous... On perd parfois les Jeux, jamais le sens des affaires !
Hé ! je veux pas vous faire de la peine, mes amis du Comité d'organisation de Saint-Urcize 2022, je veux pas non plus que tu me lèves la parole toi, ô mon cher cousin Guy, qui a eu cette idée de dingo, mais pour laisser partir les Jeux en Chine avec le dossier que vous aviez, il faut-être carrément branque. Mais c'est pas possible, vous avez fait un chèque avec combien de zéro ? Quatre, Cinq ? Mais vous plaisantez ! A moins de 8, vous n'aviez pas la moindre chance....
Moralité : Il n'y aura aucun flocon de vrai au jeux Olympiques. En fait c'est ça le beau, le nouveau slogan du sport moderne : de la piste à ceux qui le pratiquent, tout est artificiel ! Sauf ceux qui le regardent encore. Eux ce sont des vrais...
Jaco



C'était le temps de l'espoir

Les J.O d'hiver dans l 'Aubrac (Saint-Urcize) en 2022




L'Aubrac pourrait sensiblement changer de visage dans les dix prochaines années. En effet, la commune de Saint-Urcize (Cantal), soutenue par Nasbinals (Lozère) et Laguiole (Aveyron) a décidé de se porter candidate à l'organisation des Jeux Olympiques de 2022. Et ce avec le concours actif du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, notamment d'un certain Guy, un fou qui pose des panneaux un peu partout, à l'entrée des villages.

Si le dossier n'est encore qu'en cours de ficelage, on croit savoir que la station de ski alpin de Saint-Urcize pourrait connaître d'importants aménagements. Le nombre de pistes actuel de une, serait porté à deux et accueillerait l'épreuve reine de la descente, ainsi que la pêche au coup. Idem à Nasbinals où serait organisé le slalom spécial et la chasse au loup. La patinoire du Royal Aubrac resterait en l'état puisqu'elle peut déjà accueillir des matches de hoquet sur glace (hic !) et des concours complets de patins et de pelotages.

Le village Olympique serait éclaté (pour optimiser les déplacements) entre les sites des hôtels Remise à Saint-Urcize et Bastide à Nasbinals. Le centre de restauration unique serait implanté chez Marie à Recoules.

Enfin, les dates des JO 2022 de Saint-Urcize seraient repoussées à la fin mai, afin de limiter les risques de trop fort enneigement et de permettre au public d'assister parallèlement à la transhumance. Les vaches arrivant les premières sur le plateau recevraient leur médaille d'or au son du nouvel hymne national « La Cabrette de Malbouzon»... 

* Info exclusive parue en août dans le blog de Jaco  et reprise partout dans les médias sans jamais citer la source. Pas cool, mais classique





dimanche 16 août 2015

Chronique d'humeur du 17 août



Je ne crois pas en Dieu. Je n'ai pas cette chance et le regrette. C'est toute la poésie ambiguë que je partage avec le grand Brassens. Je venais d'écrire « maître Brassens » mais me suis ravisé. Histoire de ne pas mettre en rogne le grand Ferré.
Brassens, ce type merveilleux qui m'aurait assuré qu'il n'a rien de plus grand que moi, à part peut-être la taille et s'en serait d'ailleurs... excusé !
De la religion, je n'ai presque retenu que les côtés sombres. Sinistres. Pêle-mêle et en totales contradictions : des inquisiteurs, des donneurs d'ordres et de leçons, des collabos, des pédophiles, des gens qui ne pensent qu'à leur pognon. Tous ceux qui vivent dans la foi la plus profonde mais n'en respectent aucun précepte. Ceux qui prêchent la tolérance mais vous tiennent à l'écart, vous excluent si vous n'êtes pas de leur délire. Ceux qui cultivent l'ignorance, condamnent l'humour, le bien être...
Puis, chemin faisant, il y eut Saint-Jacques, le bien prénommé. Et puis François, celui qui a fait péter la papauté. Mais avant eux, il y eut ma maman. Certes elle n'a pas pu m'entraîner dans ses chimères ; ces illusions qui vous changent le cours de la vie et vous entraîne dans une vision parallèle et biaisée du monde. Mais ce que je reconnais en elle, c'est qu'elle l'a fait sans malice, sans trop déroger non plus et qu'elle a toujours porté sur le monde, comme sur son proche environnement, un regard humain et bienveillant.
Le Pape, c'est encore autre chose. Un évêque probablement élu dans un grand malentendu et finalement bien plus résistant aux poisons que ses prédécesseurs prématurément rappelés à leur Père. Ce type est formidable. Il appelle à toutes les formes de respect. Il fait sincère. Je crois (enfin, je crois … c'est un miracle !!!) qu'il est sincère. Respect de la planète, respect de l'homosexualité, respect des différences, toutes les différences. Respect d'abord du genre humain. Relisez le discours de la Paz : "Les êtres humains ne doivent pas être au service de l'argent. Cette économie tue ! Cette économie détruit ! Elle détruit la Terre-Mère...
Quand l'avidité pour l'argent oriente tout le système socio-économique, cela ruine la société, condamne l'homme, le transforme en esclave."
Viens ici, François, que je t'embrasse...
Enfin donc le chemin de Saint-Jacques - sur lequel je n'ai pas encore effectué d'enquête de moralité - qui me conduit, non vers Dieu mais une forme de spiritualité que je veux bien partager avec quelques belles fesses de pèlerines dans leur petits shorts estivaux ! Mais non, je blague... Il faut quand même que je vous emmène vers ma reconversion en plusieurs étapes !
Mais si Dieu n'est jamais loin, s'il nous les brise avec ses différents visages -suivant qu'il sort de l'église, de la mosquée ou de la synagogue- ce qui compte sur ce chemin, c'est d'abord les émotions qu'il transporte. Par un foisonnement floral qui, six mois durant vous envoûte et vous stimule ; par un frémissement de naseaux des vaches d'un beige sombre et pur, qui parsèment le plateau ; par un défilement de ces pierres granitiques ou volcaniques hérissées de piquets qui ourlent délicatement l'espace lumineux ; par un frissonnement de gentiane voûtées par le marin ou la traverse ; par un étincellement de neige projetée par l'écir.
Qui s'étonnerait alors, que la partie qui sillonne l'Aubrac soit inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO ? Ce ne sont certes que 45 kilomètres, mais ce sont ceux qu'aucun des pèlerins ne peut oublier. C'est aussi en cela toute la richesse potentielle de Nasbinals. On l'emprunte par le GR 65, on s'y endort dans la plus parfaite sérénité et on le quitte à regret en se jurant d'y revenir séjourner...
Alors c'est ça la réalité du chemin. Qu'ils soient croyants ou qu'ils fassent semblant, qu'ils écument les églises ou les verres de bière au comptoir de Bastide, ces gens sont en paix avec leur âme et donc avec les autres. Ils ne roulent pas en audi (ils auraient sans doute honte des quatre zéros sur la calandre), mais avec une simple coquille accrochée au sac à dos. Certains sont épuisés, mais enchantés ; d'autres ont même l'air un peu « ravis »... Peu importe. Ils ne courent pas, n'insultent pas, ne toisent pas. Ils disent bonjour, au revoir, ils aiment tout le monde, ils n'emmerdent personne...
Je ne finirai pas sans préciser que si je vénère ce chemin à Nasbinals, ce n'est pas parce qu'il passe juste à côté de mon terrain. Ou peut-être un jour s'ajoutera une belle maison d'hôtes. Je ne partagerai jamais le commerce des avides. Je préférerai encore marcher à vide...
Sant Jaco


lundi 10 août 2015

Crhonique d'humour du 10 août 2015

     Impôt Lambert et Prime de risque        


Je voudrais vous parler des impôts. Ceux qui devraient réparer nos routes, construire nos hôpitaux publics et nous prémunir d'un désastre à la grecque, si seulement la moitié de ceux qui les doivent les acquittaient entièrement et si l'autre moitié ne rêvait pas de s'y soustraire au plus vite (2017) grâce aux libéraux libérateurs.
C'est curieusement foutu les choses, tout de même ! Moi qui ai bossé sans tricher d'un centime, ni d'ailleurs d'une seconde, cela fait six ans que je rêve d'en payer, des impôts. Mais tenir un restaurant pour faire à manger, c'est à dire sans faire de marges crapuleuses qui vous font transformer un morceau de gite allemand en un tournedos d'aubrac et sans faire passer une partie de vos gains par la caisse enregistreuse, vivre honnêtement de sa passion et du bonheur que l'on procure, c'est impossible.
Donc, tandis que six millions de français luttent encore pour ne pas trouver d'emplois pourris et qu'une bonne partie d'entre-eux ne peut vivre du RSA, nous avons entre quinze et vingt millions de nos compatriotes qui râlent de ne pouvoir changer leur « das auto » tous les ans ; dans l'impossibilité même de partir en vacances au printemps, alors qu'ils doivent se contenter des télésièges en hiver et des cocotiers en été ; qui sait même si, à force de matraquage, ils ne devront pas limiter leur contingent de Dior, Breitling, BMW, Vuitton et Versace. Sans compter d'éventuelles restrictions sur les champagne et petits fours. Vous savez, un peu comme si ces millions de français avait deux trous du cul ! L'un pour emmerder l'autre. Mais sans doute les ont ils ! En tout cas, ils y ressemblent...
Non seulement les riches – j'entends par riches ceux qui palpent leur 3, 4, 5 000 euros par tête de pipe, sans avoir à descendre à la mine et qui ne prennent jamais une goutte d'eau sur la clusque si ce n'est pour rejoindre leur audi -et ses quatre zéros-, non seulement ils ne veulent pas payer d'impôts, mais il ne détestent nullement l'idée de taxer les manants d'une bonne vieille petite dîme, d'une légère gabelle.
Tous ces types, chez les républicains d'abord qui vomissent le fisc et trichent avec l'humanité sans même s'en rendre compte, tant leur cerveau est vérolé, me font honte et je les renierais dans leur globalité, si certains d'entre-eux ne m'étaient pas tellement proches.
C'est pour cela que les "miens", Mélenchon et quelques Verts -toujours dans cette position erratique qui n'a rien à voir avec celle du missionnaire-, me font profondément chier. Car ils ont beau aboyer contre ces moyenne et haute bourgeoisies qui empoisonnent notre société, ces prédateurs et ces gagne-petits avides mais intellectuellement arides, ils ne sont ni en état, ni en perspective de les empêcher de se reproduire et de détruire toutes les valeurs de NOTRE république.
Alors, certes la "gauche" de Hollande et Fabius a tendance à rajouter une fine couche de caviar sur sa tartine de beurre, certes elle nous en badigeonne parfois l'orifice -de beurre-, mais elle est là et nous protège encore de tous ces obsédés du pognon-roi, ces poujadistes décomplexés, qui ne vivent et ne se pignolent que pour leurs sacro-saintes bourses. De toutes ces obscénités par trop banalisées.
 
Parfois nos impôts ont une curieuse destination tout de même. Je pense à ce
pauvre Vincent Lambert, qui végète depuis 2008, alimenté par l'amour excessif d'une mère qui attend le réveil du mort-vivant comme elle croit dur comme fer au retour de Jésus, à l'utilité des croisades, aux bienfaits de l'Inquisition et à l'écartèlement de tous ceux qui avortent et forniquent. De ce côté-là, il est vrai... son Vincent est exemplaire. Parfois j'aimerais croire qu'elle ne milite pour le supplice silencieux de son gamin que dans le seul but d'obtenir une demi-part d'abattement fiscal ! En attendant, l'hospitalisation du comateux dépassé, c'est quand même pour notre pomme !
Je pense encore à la gonzesse, là, partie au Yémen, non pour faire le Djihad mais du pognon. Toute seule comme une grande en ondulant tranquillement des reins au milieu des fanatiques s'arrachant les yeux en découvrant la bombe blonde bretonne. La France et la plupart des européens n'avaient même plus de représentation diplomatique à Sanaa. Mais elle, pardi, était au dessus de tout ça : elle était dans la banque ... Soi-disant humanitaire !!!! Du coup, c'est nous qui avons banqué pour libérer la pauvre petite victime.
Si elle s'ennuie, le prochain coup, elle pourra toujours aller vendre des bikinis en Syrie. Si c'est pour faire du fric -et pas de la solidarité- il est probable que pour une fois, les bons français accepteront une petite hausse de leur ISF pour payer sa prochaine rançon !
Jaco